Uncategorized
Réalité virtuelle : l’avenir de la vidéo d’entreprise
La réalité virtuelle (RV) est une technique émergente dans le monde de la vidéo corporate. AP Hogeschool à Anvers possède une grande expertise dans le domaine de la RV et des vidéos à 360°. L’école supérieure dispose d’un Immersive Lab où sont menées des recherches sur ce moyen. Nous avons un entretien avec Silvia Van Aken, coordinatrice de recherche de l’Immersive Lab, au sujet du laboratoire et de l’utilité de la RV, également pour la vidéo d’entreprise.
Nous rencontrons Silvia Van Aken dans l’Immersive Lab au Campus Ellermanstraat. Il s’agit d’un centre d’expertise qui centralise toutes les connaissances et technologies relatives à la RV et aux accessoires et les met à la disposition des chercheurs, des étudiants, des organisations à but non lucratif et des entreprises. Dans le Lab, du contenu est créé pour des applications éducatives, scientifiques, culturelles et commerciales. On mène des recherches intégrées et axées sur la pratique afin de développer des idées et des outils que des producteurs peuvent utiliser. On organise également des conférences, des tests utilisateurs, des démonstrations et des séminaires.
Un équipement impressionnant
Silvia Van Aken nous emmène dans le Lab. Là, nous voyons immédiatement une installation impressionnante. Il s’agit en fait d’une installation de photogrammétrie. « La photogrammétrie est utilisée pour scanner les personnes en 3D à toutes fins utiles”, explique Silvia Van Aken. « De cette façon, un avatar en 3D peut prendre vie dans le metaverse. Une fois, par exemple, nous avons scanné Lieven Scheire et l’avons fait danser dans un spectacle de l’académie. Nous avions demandé à un danseur de faire la danse avec un motion capture suit et après nous avons fait exécuter ces mouvements par l’avatar 3D de Lieven Scheire. Il existe donc des bases de données complètes avec des mouvements, ce qui permet aux gens de faire des choses qu’ils ne peuvent pas faire en réalité. »

« Actuellement, nous travaillons à obtenir des expressions faciales correctes en photogrammétrie. Pour l’instant, il est encore un défi de les imiter correctement. Nous voulons que cela soit aussi naturel que possible. Par exemple, il y a un certain nombre de sourires “standard” que nous essayons d’implémenter. Nous cherchons des méthodes pour pouvoir le faire », selon Van Aken.
L’appareil de photogrammétrie est assez unique. AP Hogeschool est la seul haute école en Europe où on peut trouver un tel dispositif sur mesure. Il existe des installations plus rudimentaires autre part, mais rien d’aussi complexe.
Pas pour tous les usages
L’Immersive Lab offre plus que la photogrammétrie. On y fait également des expériences RV complètes. Mais on comprend également que la RV ne convient pas à tous les usages. « La RV est utile, mais il faut savoir à quoi elle peut servir« , déclare Van Aken. « Il faut généralement l’utiliser face à face. Je ne crois pas que les gens vont s’asseoir au cinéma pour se mettre en masse des lunettes RV. Vous ne pouvez pas offrir la RV à une très grande échelle. Vous devez penser à d’autres moyens. Pour une utilisation à plus grande échelle, le Lab dispose d’un Immersive Cube. « Ce cube fait 3 mètres de largeur, de profondeur et de hauteur et vous pouvez y entrer. Avec le Cube, vous pouvez projeter des vidéos immersives à 360° sur des toiles, ce qui vous permet de proposer la RV à des groupes. Par exemple, vous pouvez montrer le Lab en déplacement. »

Storytelling
Selon les chercheurs de l’Immersive Lab, il faut bien réfléchir aux principes narratifs qui sous-tendent la RV avant de commencer à la réaliser. « Nous sommes préoccupés par la grammaire de la réalité virtuelle. C’était décevant pour nous au début. On voulait transposer les principes de la vidéo à la RV, mais ce ne semblait pas du tout possible. Par exemple, dans la RV, vous n’avez pas de zoom ou d’autres applications similaires. Il faut donc y faire attention. À l’école, nous avons un post-graduat et un summer school sur la RV. On y apprend non seulement les principes de la narration, mais aussi comment créer un bon contenu RV. Nous apprenons à créer une expérience immersive pour l’utilisateur.”
Corporate
Si vous voulez utiliser la RV en entreprise, vous devez savoir pour quelles applications. Selon Van Aken, la RV convient particulièrement aux campagnes de formation et de sensibilisation et aux salons professionnels. Elle est également très utile dans le secteur du patrimoine. Une dernière application intéressante consiste à visualiser l’avenir. Si un nouveau bâtiment ou un projet urbain est prévu, vous pouvez immédiatement imaginer à quoi il ressemblera. Vous mettez les lunettes et vous pouvez réellement vous promener dans le futur.
Uncategorized
La production de vidéo : interne ou externe?
La vidéo corporate prend de plus en plus d’importance dans le monde des affaires. Grâce à la numérisation, les possibilités d’utiliser et de diffuser des vidéos d’entreprise sont de plus en plus nombreuses. Mais les entreprises réalisent-elles généralement ces vidéos elles-mêmes, ou confient-elles principalement la production à des parties externes, telles que des maisons de production ou des agences de communication? C’est ce que l’AP Hogeschool à Anvers a étudié dans l’étude « VIDA: Video & Activate« .
L’étude VIDA de l’AP Hogeschool a été menée auprès des employés d’entreprises flamandes et bruxelloises qui assument des tâches de communication ou de marketing. 386 enquêtes ont été réalisées en automne 2021. 77% des personnes interrogées ont indiqué que leur entreprise utilise déjà la communication vidéo. Ces résultats sont présentés ici.

Innovateurs
Tout d’abord, nous examinons pourquoi les entreprises utilisent la vidéo. Plus de la moitié des entreprises interrogées déclarent utiliser la vidéo à des fins de marketing et dans leur stratégie de communication. La moitié indique également que la vidéo permet de se présenter comme une entreprise durable. Pourtant, les répondants estiment qu’il y a encore de la place pour la croissance. Seuls 19% se considèrent comme des innovateurs en matière de communication vidéo.

Plusieurs des entreprises interrogées considèrent qu’il est important de prendre le contrôle de (une partie de) leur processus de production vidéo. La numérisation le rend encore plus facile. Par exemple, un quart des participants ont leur propre studio interne. Un sur trois dispose également de personnel spécifiquement formé à la production de vidéos et 30 % de personnel ayant des connaissances en matière de la stratégie vidéo. Les raisons pour lesquelles les clients produisent leurs propres vidéos sont un budget moins élevé et une production plus rapide.

Producteurs externes
Pourtant, 80% des répondants font appel à des producteurs externes pour la production de leurs vidéos. « C’est frappant, parce que beaucoup d’entreprises ont l’équipement et le personnel pour faire des vidéos. Mais l’expertise des maisons de production externes est clairement appréciée », explique Ilse Van Looveren, chercheuse à l’AP Hogeschool. La raison la plus importante de l’externalisation de la production vidéo est que certaines entreprises ne disposent pas elles-mêmes des connaissances et/ou des équipements spécialisés nécessaires. Les vidéos qui doivent répondre à des exigences techniques élevées sont plus souvent externalisées. Il s’agit notamment de vidéos commerciales « high end » telles que des spots télévisés, des vidéos avec un tournage difficile ou des animations, etc.

Il est frappant de constater que certaines des autres raisons invoquées par les entreprises pour externaliser leurs productions vidéo sont exactement les mêmes que celles invoquées pour la production en interne. Par exemple, les entreprises disent externaliser leurs travaux vidéo pour des raisons de gain de temps et de budget. Avec des producteurs externes, la production irait plus vite. En outre, ils disposent du matériel nécessaire, de sorte que les clients ne doivent pas l’acheter eux-mêmes.
Pas toujours le processus complet
Selon Ilse Van Looveren, il est important à noter le suivant: « L’externalisation ne concerne pas toujours l’ensemble du processus de production. Par exemple, un peu plus de la moitié des entreprises interrogées n’externalisent que certaines tâches partielles, comme le tournage, le montage et la post-production. » La moitié des répondants font appel à des vidéastes indépendants et/ou à des agences de communication à cette fin. Un sur trois travaille avec une maison de production.